Big Code ?

Je crois que j’en ai eu assez d’entendre des politiques et autres commentateurs dire que le code du travail trop gros et que sa modification est urgente. Au delà des arguments politiques, j’aimerais mettre quelques chiffres ici, suite à mon expérience sur ces données (http://codes.droit.org) et bientôt une application iOS et des web-services.

Si je regarde le poids des PDFs que je génère pour chaque codes (droit positif + articles liés), je constate que les plus lourds sont :

  • sante_publique.pdf (35412646)
  • rural_peche_maritime.pdf (30630860)
  • securite_sociale.pdf (30238979)
  • travail.pdf (28924689)
  • impots.pdf (23586049)

En nombre d’articles, c’est différent:

  • sante_publique (11845)
  • travail (1123)
  • rural_peche_maritime (9413)
  • securite_sociale (7538)
  • commerce (6679)

Enfin, si on se contente d’observer le nombre de liens, on obtient:

  • sante_publique 19001
  • securite_sociale 17364
  • rural_peche_maritime 14501
  • travail 13442
  • monetaire_financier 11899

Bref, le code du travail n’est ni le plus lourd, ni le plus long.

Je vous épargne mes commentaires politiques.

Waveform

Il n’échappera à personne que je fais par ailleurs de la musique et que je la publie sur un de mes sites (http://habett.net). Pour avoir par ailleurs mis de la musique sur soundcloud j’observe que les formes d’ondes sont bien utiles pour comprendre et apprécier la structure du morceau. Reste que les waveforms de soundcloud sont extrêmement peu parlantes. J’ignore leur algorithme mais il est vraiment lénifiant et donne un résultat tellement peu expressif que je me suis très rapidement dit que je pouvais faire beaucoup mieux.

L’outil pour y procédé vas être un script bash avec quelques dépendances : sox, gnuplot et imagemagick. Le paramètre est le nom du fichier .wav à traiter sans son extension. Vous pouvez observer que je fais en fait deux waveforms que je combine à la fin dans  un composite, pour obtenir un représentation différentielles des fréquences utilisées par la musique en question, waveform plus sombre pour les basses et claire pour les aigus dominants.

#!/bin/sh

WAV=${1%.wav}
sox "$WAV" /tmp/test.wav lowpass 500

sox /tmp/test.wav --rate 1k /tmp/test.dat

rm /tmp/test.wav

grep -v '^;' /tmp/test.dat >/tmp/test.clean

perl -pe 's/.*/0 1 1\n0.0001 -1 -1/ if $. == 1' /tmp/test.clean > /tmp/test.norm

rm /tmp/test.dat

rm /tmp/test.clean

CMD="set terminal png transparent size 6400,1600; set noxtics;set tmarg 0;set bmarg 0;set lmarg 0;set rmarg 0;set noytics; set noborder;set nogrid;set nokey;set output '/tmp/test.png';plot '/tmp/test.norm' with impulses notitle lt -1"

 echo $CMD | gnuplot

rm /tmp/test.norm

convert /tmp/test.png -scale 1600x400 "$1.low.png"

rm /tmp/test.png

sox "$WAV" /tmp/test.wav highpass 300

sox /tmp/test.wav --rate 1k /tmp/test.dat

rm /tmp/test.wav

grep -v '^;' /tmp/test.dat >/tmp/test.clean

perl -pe 's/.*/0 1 1\n0.0001 -1 -1/ if $. == 1' /tmp/test.clean > /tmp/test.norm

rm /tmp/test.dat

rm /tmp/test.clean

echo $CMD | gnuplot

rm /tmp/test.norm

convert /tmp/test.png -negate -scale 1600x400 "$1.high.png"

rm /tmp/test.png

composite -compose difference "$1.low.png" "$1.high.png" "$1.png"

rm "$1.low.png"

rm "$1.high.png"

 

Open Game

J’étais à une conférence où il était question entre autre d’Open Access et Démocratie.

J’ai été marqué par plusieurs choses. Par exemple dans l’opposition vis à vis des éditeurs privés (concentrations, prix abusif, opacité, …) plusieurs personnes semblaient rêver d’interventions de l’Etat afin de garantir un accès démocratique. Plusieurs fois l’intervention du secteur public semble vécue comme la panacée. Sur le fond je trouve aussi que sur de telles questions l’intervention de l’Etat est plus que légitime et pourrait aller encore plus loin de par ses prérogatives. Reste que vu l’évolution du paysage politique, je ne pense malheureusement pas que l’intervention de l’Etat soit l’ultime remède car certains prétendants au pouvoir (et pas les plus mal placés (( entretiennent apparemment de gros fantasmes de privatisations.

Le rempart cela semble être la publication de code open source permettant de traiter les données. Si tel service est privatisé ou absorbé par un méchant éditeur du secteur privé, au moins on sauve l’infrastructure logicielle de traitement. Ce raisonnement doit être modéré par les interrogations sur l’Open Source au sens logiciel. Pour ma part je relis très très rarement le code d’autres personnes. Peut-être suis-je une loup des steppes/circuits mais je vois rarement mes confrères proches évoquer ce  type d’activité non productrice à court terme.

Vu de l’extérieur code is code, il sera relu et tout ira bien.

Mon point principal, en tant que programmeur en perl, javascript, xml et/ou swift, c’est que le langage dans lequel sont développés ces projets est un enjeu majeur. Il suffit de peu d’observations pour se rendre compte que le public qui s’exprime en assembleur, C++, python ou dotnet sont très différents. Il y a une part d’idéologie sous-jacent, un constat générationnel et sociologique. C’est pourtant bien occulté au grand public. Pour un certain nombre de personnes plus proches du milieu vas vous tenir le raisonnement que pour tel type de job il n’y a pas à tergiverser quand au choix de l’outil qui doit s’imposer par lui même. Je n’y crois pas. Comme on dit souvent entre perlistes, « there’s more than one way to do it ».

J’y crois d’autant moins que j’ai connu professionnellement des cas où la décision du choix du langage incombe à la hiérarchie non technique. Je suis pour le pluralisme, je pratique certains langages mais j’en ignore bien d’autres. Je n’ai pas envie d’imposer mes choix, au mieux convaincre, et encore. J’aurai pu apprendre php il y a quelques années mais cela me révulse, j’aurai pu me mettre au python mais je trouve le code inélégant, et je suis trop jeune pour avoir un background en assembleur. Paysage d’autant plus compliqué avec l’explosion du nombre de librairies et fameworks, il y en a pour tous les goûts.

Code is not code. Ce n’est pas un tour de babel mais une ville avec ses quartiers et ses ghettos, sa politique et sa sociologie.

Assembly types

Je crois qu’une dans grandes erreurs de la programmation moderne est que beaucoup pensent coder dans un langage proche de l’assembleur où il existe une forme de compréhension du poids de chaque instruction. Les langages modernes sont de si haut niveau que l’on peut avoir l’impression qu’un code compact est plus efficient.
Récemment je code un peu en Swift pour divers projets, mon casual load restant perl. C’est le grand écart. Le typage dans perl est tellement faible et la syntaxe libérée que swift semble bien coercitif. Je comprends que cette modernité est liée à des considérations d’optimisations qui sont réelles. J’avais fait des essais en objective-c et j’avais détesté car je trouvais la syntaxe vraiment trop inélégante.
Swift donc, les fonctions. Par convention le premier paramètre n’est pas nommé mais les paramètres suivants sont déclarés avec des préfixes nommés qui permettent, en plus du type qui est très fort, de savoir que passer. Reste que contrairement au premier, les suivants doivent être préfixés et en plus l’ordre est important: Que faire de la police ? La discipline m’est ici presque insupportable.

Reste qu’il y a des aspects plaisants, le code est propre et élégant selon mes standards, les curlies sont scopants, les ; optionnels, la surchage est classes est très bien faite, les parenthèses optionnelles sur les conditions. Par contre les strings qui nécessitent toujours des doubles quotes sont un grand malheur pour moi.

Comme le dit Larry Wall, programmer c’est trop compliqué, let’s go scripting !

Solar 5, premières notes

Je note ici mes premières impressions et difficultés avec le nouveau SolR 5. J’aime beaucoup l’idée principale qui est de se passer d’un container, rien contre. standalone me vas bien.

Auto-discovery des cores, je ne comprend toujours pas pourquoi il faut créer un core.properties dans le répertoire de chaque core, quitte à ce qu’il soit vide, ou alors un collection.properties.

Quelques types de données ont disparu, pint, sint, etc… pas bien grave, c’est même mieux.

Comme souvent le clustering est un peu chiant à mettre en place car il n’est pas dans la config par défaut donc il faut ajouter à son solr start -a ‘-Dsolr.clustering.enabled=true’ copier les jar du contrib/clustering vers $solrhome/lib/clustering avec le <lib> qui vas bien dans le solrconfig.xml

Quelques handlers devenus incompatible à enlever de la configuration.

J’ai supprimé les sections <indexDefaults> et <mainIndex> de mon solrconfig.xml.

Dans mon schema j’ai eu des problèmes avec enablePositionIncrements= »true » dans les stopFilterFactory.

J’ai eu un coup de flip car il ne retrouvait plus mes datas car le dataDir est relatif au solrhome et non au home du core comme je le croyais.

Enfin certain de mes vieux scripts avaient des curl que j’ai du adapter:

curl $sol5url/update?commit=true
curl -H ‘Content-type: text/xml’ -X POST -d ‘<optimize />’ $sol5url/update

MTWrong

j’ai donc quitté MT pour WP. pas grand chose à en dire si ce n’est que c’est un peu le même type d’intérêt pour les technos qui gèrent leurs propres migrations qui m’avait poussé à revenir sous Ubuntu après un passage sous Mint, ce type de confort et le fait que MT a fini par me planter sec avec aucune possibilité autre que de déplacer mes datas de l’un à l’autre à la main.

Time will tell.

A l’occasion ce blog Resistance is Futile devient Bug or Feature ?